L’acquisition de la marche chez votre bébé : nous répondons à toutes vos questions !

Dans cet article, nous allons parler avec vous de la marche chez l’enfant, étape si importante et si attendue chez les parents mais aussi dans notre société.

Dans un autre article, nous évoquons le fait de ne pas comparer les développements des enfants entre eux mais s’il est une question que pose tout le monde, c’est bien : « alors ça y’est, il marche ? » ou encore « Son frère a marché bien plus tôt … ».

La marche est bien sur l’élément propre à l’Homme et reste dans l’inconscient collectif, une étape importante à franchir semble-t-il ? Elle peut aussi marquer je le pense, une preuve que l’enfant va bien dans l’esprit des parents.

Pour aborder cette notion, nous parlerons de plusieurs pré requis important :

  • La sécurité interne de l’enfant
  • Les coordinations acquises chez le bébé
  • La motricité fine qui la précède
  • L’équilibre

La sécurité interne de l’enfant

La sécurité interne signifie la confiance en soi que l’enfant intègre dans son corps, dans tout son être depuis qu’il existe.

Cette sécurité s’élabore dès qu’il est dans le ventre de sa maman ; on sait que si la femme enceinte est détendue et vit sa grossesse sans stress, alors son bébé le ressent.

De la même manière, une maman qui vit des moments difficiles, quel qu’en soit la raison, va inévitablement transmettre une insécurité à son petit.

Il ne faut bien sûr pas culpabiliser car la vie est ainsi faite et surtout ces étapes ne sont pas figées dans le marbre. Il faudra alors profiter de sa venue au monde pour le rassurer, le câliner et l’envelopper d’un environnement de douceur.

A cet âge, l’ambiance sensorielle est notamment essentielle : suffisamment de stimulation pour qu’il se sente entouré mais pas trop. Chaque enfant aussi à ses particularités sensorielles et il faut alors les décoder en tant que parents ; comprendre ce dont votre enfant a besoin. Certains vont avoir besoin de beaucoup et d’autres se satisferont de peu que ce soit sur le plan visuel, auditif, tactile, vestibulaire….

En effet, la sécurité de base de l’enfant vient de cette relation si importante et si intime entre ses parents et lui.

sécurité interne

Le portage, les temps de tétée ou de biberon, le coucher, les endormissements, les temps de jeux sont autant de situations importantes pour que l’enfant intègre un sentiment de sécurité.

Parfois, ces premiers temps sont difficiles alors qu’on les avait pensés comme idylliques ; ce n’est pas anormal et il faut alors demander de l’aide. L’attachement à bébé, les soins à lui apporter, les besoins qu’il a et réclame ne sont pas forcément naturelle chez tous les parents et il ne faut pas en avoir honte.

Plus tard, la sécurité vient également avec la motricité libre que l’on va permettre à son bébé ; en bougeant librement sur son tapis, puis en se déplaçant à 4 pattes et en évitant les phrases telles que « fait attention, tu vas tomber », alors on permet à son enfant de prendre confiance en soi.

[ A lire aussi : Le passage à 4 pattes chez votre bébé : nous répondons à toutes vos questions ! ]

Les coordinations acquises chez le bébé

En utilisant le principe de motricité libre avec votre bébé depuis ses premières semaines et premiers mois, vous permettez à votre enfant d’apprendre à connaitre son corps et sa psychomotricité.

Allongé sur le dos, sur un tapis suffisamment ferme, il va pouvoir gigoter les bras librement et agiter les jambes, puis il va progressivement faire des mouvements plus contrôlés et va faire ce que l’on appelle techniquement des dissociations de ceintures.

C’est-à-dire que bébé va dissocier les mouvements du haut du corps avec la ligne de ses épaules, des mouvements du bas du corps avec la ligne de son bassin.

Il va faire ce que j’appelle des petits mouvements d’étirements de chats en se contorsionnant.

motricité

Cette liberté de mouvement entraine une motricité tellement plus riche que si le bébé est placé dans un transat, qu’il va rapidement se retourner sur le ventre. De là, bébé va prendre des appuis sur ses avant-bras, puis ses mains et va alors débuter les premiers déplacements au sol.

Selon les bébés, ils vont passer par le rampé ou parfois plus rapidement par le 4 pattes comme nous l’avons vu dans un article précédent.

L’une ou l’autre de ces étapes sont importantes, voire les 2 si possible car elles ne permettent pas les mêmes choses sur le plan moteur comme nous l’explique si bien Michèle Forestier, kinésithérapeute, dans son interview à GO élan application.

Les coordinations acquises durant ces étapes sont très riches et il ne faut surtout pas s’impatienter et vouloir que bébé marche vite !

La motricité fine qui précède la marche

Avant l’acquisition de la marche, et c’est ce que nous avons l’habitude de dire aux parents, il se passe énormément de chose parfois bien plus importante que la finalité.

C’est un peu comme une course ; bien sûr que l’objectif est de passer la ligne d’arrivée mais le plaisir réside aussi dans le temps de la course. Il en est de même pour le développement psychomoteur qui précède et prépare à la victoire.

Lors des nombreux temps allongés sur son tapis que ce soit sur le dos, puis sur le ventre et enfin à 4 pattes et en position assise, votre enfant va expérimenter une chose importante pour les années à suivre : sa motricité fine et notamment ce que l’on appelle la pince fine.

Il s’agit du fait d’attraper un objet fin entre la pulpe du pouce et de l’index. Il est coutume de dire que l’enfant l’acquiert environ vers 9 à 10 mois mais là encore ce n’est qu’une idée à avoir en tête.

Une fois que l’enfant marche, il est plus occupé par ses grands déplacements et ses découvertes spatiales que par les choses fines donc les premiers mois sont aussi un temps fort de cette motricité fine.

motricité

L’équilibre : indispensable à l’acquisition de la marche

Enfin, parlons de l’équilibre qui permet ensuite l’accès à la marche autonome.

Cet équilibre se voit déjà lorsque le bébé est encore dans des positions au sol, dans ce que l’on appelle les positions intermédiaires, lorsqu’il prend des postures étonnantes, sur un côté, sur une jambe, lorsqu’il reste accroupi, qu’il est en chevalier servant, autant de situation où il va développer sa musculature et le contrôle de son corps.

Le saviez-vous ? il est inutile de tenir la main ou les mains de son enfant pour l’aider à marcher.

Nous avons l’habitude dire aux parents que cela ne fait que retarder sa marche autonome car pendant qu’il se tient à vous, il ne teste pas son équilibre et n’apprend donc pas à devenir autonome !

En revanche, vous risquez d’avoir mal au dos longtemps !


Article sponsorisé rédigé par Go Elan

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