Grossesse tardive multiple : les différentes méthodes
Votre horloge biologique tourne, et ça y est ! Vous êtes fin prête à avoir un enfant, ou vous désirez agrandir votre petite famille ! De plus en plus de femmes donnent naissance à un enfant après quarante ans. On le sait, la fertilité des femmes diminuent avec le temps. Alors si avoir un enfant est déjà un peu plus difficile, pourquoi serait-il plus facile d’en avoir deux ?
En raison de cette baisse de la fertilité, de nombreuses femmes ont recours à la PMA : la Procréation Médicalement Assistée.
Grossesse tardive multiple : Quelles sont les différentes méthodes de PMA ?
Il y a différents méthodes de PMA et les risques de grossesses multiples varient en fonction de la méthode choisie. L’objectif reste d’augmenter la probabilité de grossesse, mais engendre parfois des grossesses multiples (de deux bébés ou plus !) car la possibilité d’implantation de plusieurs embryons augmente dans certains cas.
- La stimulation ovarienne
- L’insémination artificielle
- La fécondation in vitro
Zoom sur chacune de ces méthodes.
La stimulation ovarienne est le traitement de base.
La stimulation ovarienne consiste à augmenter la production par les ovaires du nombre de follicules matures, et ainsi obtenir une ovulation de qualité. Sous forme de comprimés ou d’injections, plus ou moins puissants, elle encourage la libération d’ovocytes et complète d’ailleurs toujours les autres méthodes. Les échographies pendant la grossesse, quand elles sont régulières, permettent de surveiller l’apparition de plusieurs ovules. Si un risque se présente, il vaut mieux interrompre le traitement le temps d’un cycle et protéger les rapports jusqu’au mois suivant. Avec l’antioestrogène (le traitement le plus faible), le risque de grossesse multiple passe de 1% (le quota national) à 5%. Quant aux autres, plus puissants, on atteint environ les 25%. Il est clairement établi que la stimulation ovarienne en PMA augmente nettement le taux de grossesses multiples.
L’insémination artificielle
L’insémination artificielle consiste à introduire les spermatozoïdes du conjoint directement dans l’utérus de la future maman. Avec cette méthode assez efficace, les risques augmentent proportionnellement : on obtient des jumeaux dans environ 15% des cas et des triplés à hauteur de 3%.
La fécondation in vitro
La fécondation in vitro est l’option qui offre le moins de risques de grossesses multiples puisque le protocole limite dans la plupart des cas, l’implantation de deux embryons dans l’utérus. Cependant le couple peut décider d’en implanter d’autres s’ils sont d’assez bonne résistance, même si les spécialistes sont de plus en plus nombreux à recommander le transfert d’un seul embryon. Cependant, il est rare d’avoir des jumeaux puisque c’est finalement la méthode qui est la moins probante au-delà de 40 ans (environ 4,5% de taux de réussite). En revanche, si la fécondation se fait avec le don d’ovocytes d’une femme jeune, les chances de tomber enceinte augmentent.
Si une grossesse multiple se présente ?
Au-delà de deux embryons, une interruption de grossesse partielle peut être suggérée dès le début : avec des triplés, les risques pour la mère et les enfants augmentent considérablement : fausse-couches, naissances prématurées, trisomie… Même si l’on constate que selon l’âge, les conséquences des grossesses multiples sur les embryons n’évoluent que très peu, pour la mère en revanche, les complications sont importantes : hypertension ou hémorragies lors de l’accouchement, très fréquemment par césarienne. Une telle grossesse doit être surveillée de très près. Inutile cependant de s’angoisser, les dénouements malheureux restent rares.
Et si c’est une grossesse naturelle ?
On constate que même sans recours aux traitements, les femmes qui tombent enceintes après 40 ans ont autant de chance d’attendre des jumeaux !
Quelle que soit votre situation, mis à part une surveillance draconienne, il n’y a aucun moyen de limiter les risques de grossesses multiples. Alors détendez-vous et pensez aussi qu’avoir des jumeaux est une expérience extraordinaire !
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Rédaction : Equipe enjoy family – Organisateur du salon Baby et spécialiste de la parentalité et de la petite enfance (0-3 ans) auprès du grand public et des professionnels
3 commentaires sur “Grossesse tardive multiple : les différentes méthodes”
53. Je comprends maintenant qu’il y a toujours des risques dans tout ce qu’on fait quand on a un âge avancé. Je ne savais pas qu’à partir de quarante ans les grossesses sont beaucoup risquées. Mais la bonne nouvelle est que la médecine de nos jours très avancée. Les médecins arrivent à gérer ce genre de situation sans trop de difficultés. Le matériel de travail est très performant aujourd’hui. Il y a des appareils pour voir l’évolution de l’enfant. En tout cas grand merci à ceux qui ont mis en place cette technique dite pma. Ça fait beaucoup de merveilles. J’en parle parce que moi-même j’en ai été bénéficiaire en Ukraine.
On se rend compte avec cet article des risques d’une grossesse tardive multiple. Fort heureusement dans les cliniques spécialisées en PMA par exemple, les patientes bénéficient d’un bon suivi.
47. Je comprends maintenant qu’il y a toujours des risques dans tout ce qu’on fait quand on a un âge avancé. Je ne savais pas qu’à partir de quarante ans les grossesses sont beaucoup risquées. Mais la bonne nouvelle est que la médecine de nos jours très avancée. Les médecins arrivent à gérer ce genre de situation sans trop de difficultés. Le matériel de travail est très performant aujourd’hui. Il y a des appareils pour voir l’évolution de l’enfant. En tout cas grand merci à ceux qui ont mis en place cette technique dite pma. Ça fait beaucoup de merveilles. J’en parle parce que moi-même j’en ai été bénéficiaire en Ukraine à Biotexcom.