Comment préserver la cellule familiale même pendant un divorce ?

Trop souvent, le divorce se résume à une liste de points d’achoppement à lisser avant de parvenir à un accord. On évoque la justice, l’argent, le patrimoine… Même lors de discussions entre amis, ce sont toujours ces monstres froids qui ressurgissent. Comme si toute relation humaine était avant tout basée sur la justice légale et le partage pécuniaire.

Pourtant, bien avant que le couple ne s’engage sur ces aspects, il s’est fondé sur les sentiments, les émotions, la conception de la famille et plein d’autres subtilités abstraites et néanmoins profondément humaines.

Divorcer, ce n’est pas se haïr 

La grande difficulté d’un divorce se situe dans la capacité des différentes composantes du couple et de la cellule familiale à faire la part des choses, entre concret et abstrait, entre émotions et valeurs, entre sentiments et ressentiments.

Comment faire, par exemple, pour ne pas se laisser aller au règlement de compte financier en réponse à ce que l’on considère comme une trahison sentimentale ? Ici, le poids que peut avoir l’entourage sur les orientations et les décisions prises est important. Mais, dans le cas où le couple est également parent, l’impact de ces décisions est autrement plus grave. Les enfants ne sont en rien responsables du désamour qui frappe leurs parents. En aucun cas, ils ne devraient devoir en faire les frais. La réalité est pourtant toute autre.

Comment faire alors pour préserver cette cellule familiale ? Ce groupe constitué d’enfants et de leurs parents, alors même que ces derniers se déchirent sur des questions bien souvent impossibles à appréhender pour les premiers, surtout lorsqu’ils sont en bas âge ?

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Dissocier le couple de la cellule familiale

Le couple est mort. Vive la cellule familiale. Certes, l’amour n’est plus entre les parents mais l’amour filial, lui, est toujours présent. Et c’est la chose la plus importante à retenir.

Dans la pratique, par exemple, il est primordial d’expliquer aux enfants que les dates importantes à leurs yeux seront toujours célébrées par leurs deux parents, qu’importent leurs situations amoureuses respectives. Oui, les parents vivront dorénavant chacun chez eux et les enfants seront invités à découvrir ces nouveaux lieux de villégiature avant d’y vivre, selon les accords passés.

Avant cela, tous devront en passer par une période de transition. Une période assez floue, parfois chaotique, où les émotions, et les ressentiments viennent polluer les négociations inhérentes aux conséquences de la séparation. L’idéal est de pouvoir raccourcir au maximum cette période, afin de permettre aux enfants de prendre leurs nouveaux repères au plus vite.

Choisir l’intelligence

Aucun déchirement n’a jamais permis l’élévation de l’un ou de l’autre membre du couple. Au contraire, la sagesse et l’intelligence permettent aux parents en séparation et à leurs enfants de mieux surmonter l’épreuve, plus sereinement, plus sainement aussi. 

La loi permet aujourd’hui aux divorçants d’accélérer une procédure de divorce en optant pour un divorce par consentement mutuel, un divorce sans juge au cours duquel les avocats respectifs des parties sont les garants des intérêts supérieurs de leurs clients et des enfants du couple. A compter du moment où le couple s’est mis d’accord sur les conséquences financières, patrimoniales, sociales du divorce, la procédure suit un cours rapide. 

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Après transmission des documents indispensables, les avocats rédigent une convention de divorce que les divorçants seront appelés à signer lors d’un rdv physique obligatoire. Le document est ensuite adressé au notaire qui en valide la forme et lui délivre ainsi son titre exécutoire. En tout, la procédure peut être rapide et ne durer que quelques semaines. Une véritable aubaine quand on souhaite préserver sa cellule familiale même en cas de divorce.


Article rédigé par Alexia.fr

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